Au début du mois de janvier, le Conseil national du numérique a publié un dossier qui met en garde contre plusieurs effets psychosociaux « dangereux » des procédés utilisés par les réseaux sociaux, et autres plateformes internet utilisées chaque jour par des millions d’usagers. Des procédés, ou dispositifs de captation de l’attention, dont l’objectif est de maintenir les utilisateurs sur leurs écrans. Pour lutter contre ces procédés, Anne Alombert et Olga Kokshagina, auteures du dossier, proposent la reconnaissance d’un droit de l’usager à « paramétrer les contenus et les émetteurs de contenus pour délimiter clairement ses choix, sans ingérence de la part de l’opérateur ». Il est ainsi tout à fait envisageable qu’à l’avenir, la problématique de l’économie de l’attention fasse l’objet d’argument de positionnement des marques, qui souhaiteraient être davantage soucieuses du bien être des consommateurs et fassent le choix de limiter les pratiques quotidiennes nocives.