Les élections présidentielles qui viennent de s’achever ont plus que jamais mis en lumière les mutations et fractures qui s’opèrent au sein du paysage politique français. Au second tour, 28 % des électeurs ne se sont pas rendus aux urnes, un record historique depuis les élections de 1969. Parallèlement, le déclassement, voire l’effondrement des grands partis politiques entamés lors de l’élection de 2017 se sont vivement accélérés lors de ces élections. Pourtant, il semble que le nouveau paysage politique qui se dessine échoue dans sa capacité à satisfaire les aspirations profondes des Français à représenter et défendre leurs idées pour le pays. Il apparaît que ces élections aient ancré la crise de la représentativité politique française.

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