Depuis plusieurs années déjà, la production et publication de sondages de natures diverses, ne cessent de croître et font l’objet d’incessants commentaires et débats.  Ces sondages ont infiltré de nombreux secteurs : le domaine politique bien sûr, le secteur économique et social, mais aussi celui de la communication et de la publicité. Ces sondages et leurs chiffres sont mis en avant comme des éléments de preuves irréfutables par ceux qui les emploient, dans le cadre de débats ou de campagnes. Pourtant, l’étude Happydemics publiée le mois dernier, a montré que la confiance accordée aux instituts de sondage n’est pas au rendez-vous. « Seulement » 45% des Français se déclarent confiants dans les instituts de sondage, et 55% des Français affirment ne pas avoir confiance dans les chiffres relayés par les instituts. Ces résultats nous interrogent sur la pertinence même des sondages proposés frénétiquement aux Français, qui ne leur font pas confiance pour une majorité, ni ne les plébiscitent. Sans les faire disparaitre, une réflexion sur le nombre de publications pourrait être menée, puisque 56% des Français estiment qu’ils sont trop nombreux.

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